L’année viticole
Le millésime avait débuté par une période marquée par des températures relativement fraiches, sans gelées. La vigne débourre donc avec du retard et expose sa floraison à un mois de mai froid et pluvieux. La coulure dépendante du contexte climatique laisse déjà entrevoir de sérieuses baisses de rendement inhérentes à la diminution de fécondité des fleurs. Le mois de juillet se révèle heureusement estival et ensoleillé mais quelques pluies renforcent la pression de l’oïdium. Mais le retard observé au printemps se répercute sur la véraison et les grappes tournent quelques jours plus tard que la moyenne. Puis un mois de septembre chaleureux et plutôt sec offre une période propice à une belle maturité. C’est seulement à la période des vendanges que les pertes de la coulure ont pu être quantifiées, avec un rendement qui s’avère être parmi les plus faible de ces 40 dernières années…mais une qualité qui laisse entrevoir un grand millésime.
Au Clos de Tsampéhro
A la vigne, le Clos de Tsampéhro continue sa mue avec la replantation de la dernière parcelle de Cornalin et le début des réfections des guérites. La pression de l’oïdium sera bien maitrisée et n’occasionnera pas de séquelles grâce aux interventions adéquates du traitement héliporté biologique et au rigoureux suivi de Joël. Mais le phénomène physiologique de la coulure n’épargnera par la récolte du Clos et le volume attendu restera en dessous de nos attentes, malgré l’arrivée des premières grappes issues des jeunes vignes et la recherche de petits rendements…
2013, c’est aussi l’année du lancement officiel du premier millésime du Clos de Tsampéhro avec l’avènement de notre première Édition (2011). Les trois journées d’inauguration remportent un franc succès et laissent des souvenirs impérissables dans la mémoire des partenaires.
Les notes obtenues par le site de la critique Jancis Robinson.com
Clos de Tsampéhro Blanc 2013 – Edition III > 17/20
Clos de Tsampéhro Rouge 2013 – Edition III > 17/20